« There is quite possibly no better way to truly connect with a foreign culture than to join in a local festival [il n’y a pas probablement de meilleure façon de vivre vraiment une culture étrangère si ce n’est en participant à un festival local], Ann Abel en est convaincue. En effet cette journaliste qui écrit sur l’influente revue étasunienne Forbes – celle qui, périodiquement, fait le classement des hommes les plus riches du monde – insère le Teatro del Fuoco ® International Firedancing Festival parmi les douze événements les plus cool du monde; ceux pour lesquels il vaut la peine de faire un voyage. Un voyage en Sicile où, depuis huit ans, le Festival organise ses tournées dans les îles éoliennes, l’Etna, Palerme, Catane et les îles Egades.

Cette année, pour sa neuvième édition, le Théâtre du Feu sera à Palerme du 29 au 30 juillet. Fleuron de l’offre touristique et culturelle des îles de la Méditerranée, c’est une manifestation unique en son genre en Italie. Le Teatro del Fuoco ® International Firedancer Festival, est un projet artistique multiculturel qui a été créé pour montrer et faire connaître la Sicile par l’art du feu, avec de puissants moyens d’expression tels que la musique, la danse, l’acrobatie et le mime.

Enchâssés au cœur de merveilleux paysages, les monastères qui protègent des siècles et des siècles de prière, de silence et de méditation sont innombrables et un peu partout en Italie.

Mais il existe encore autre chose qui caractérise pleinement de tels lieux sacrés: l’application au travail de ceux qui y habitent ou encore les religieux qui y travaillent la terre et récupèrent la production de produits sains et naturels.

L’image de Julia Roberts dégustant une glace Piazza Navona durant le tournage du film “Mange, Prie, Aime” a fait le tour du monde : Rome et les glaces, deux symboles forts de l’italianité. Mais il n’y a pas que dans la capitale qu’on trouve de bonnes glaces et si vous êtes du genre à ne pas pouvoir résister à la tentation de ces délices d’Italie, je vous emmène en voyage dans les lieux les plus « sucrés » de la péninsule. La première recette de glaceLa première recette de glace fut mise au point dans la Rome antique par le consul Quinto Fabio Massimo. La neige était acheminée jusqu’à Rome en provenance du Mont Terminillo, de l’Etna ou du Vésuve. Néron aurait fait une indigestion en mangeant de la neige, tout comme l’Empereur Heliogabalus à la cour duquel était servie une grande quantité de glace. Avec la chute de l’Empire Romain et l’arrivée du Moyen-âge, les glaces disparaissent excepté dans les pays de l’Est où la recette de la glace est perfectionnée. Elles réapparaissent en Europe pendant la Renaissance, à commencer par la Sicile, une terre généreuse en fruit et en neige. Les maîtres glaciers siciliens tiennent leur savoir-faire des artisans Musulmans mais ils ont perfectionné leurs recettes selon leur propre esprit inventif, créant ainsi la tradition de délicieuses crèmes glacées ainsi que des sorbets qui se rapprochent le plus des glaces à la neige de l’antiquité.

Ma Sicile est une métaphore..Exactement comme le titre du livre interview que j’ai ècrit en 1979 avec l’écrivain Leonardo SciasciaLeonardo Sciascia pour les éditions Stock et qui a été traduit en italien chez Mondadori.

Je l’ai dècouverte , la Sicile,en 1975, j’avais rendez vous avec Sciascia , justement, qui venait d’accepter d’etre candidat “indèpendant” sur les listes du Parti communiste pour les municipales à Palerme. Et cela excitait beaucoup la rèdaction du Nouvel Observateur : comment un écrivain critique, sceptique meme, pouvait tout à coup se lancer dans la politique ?En Sicile en plus ?