L’image de Julia Roberts dégustant une glace Piazza Navona durant le tournage du film “Mange, Prie, Aime” a fait le tour du monde : Rome et les glaces, deux symboles forts de l’italianité. Mais il n’y a pas que dans la capitale qu’on trouve de bonnes glaces et si vous êtes du genre à ne pas pouvoir résister à la tentation de ces délices d’Italie, je vous emmène en voyage dans les lieux les plus « sucrés » de la péninsule. La première recette de glaceLa première recette de glace fut mise au point dans la Rome antique par le consul Quinto Fabio Massimo. La neige était acheminée jusqu’à Rome en provenance du Mont Terminillo, de l’Etna ou du Vésuve. Néron aurait fait une indigestion en mangeant de la neige, tout comme l’Empereur Heliogabalus à la cour duquel était servie une grande quantité de glace. Avec la chute de l’Empire Romain et l’arrivée du Moyen-âge, les glaces disparaissent excepté dans les pays de l’Est où la recette de la glace est perfectionnée. Elles réapparaissent en Europe pendant la Renaissance, à commencer par la Sicile, une terre généreuse en fruit et en neige. Les maîtres glaciers siciliens tiennent leur savoir-faire des artisans Musulmans mais ils ont perfectionné leurs recettes selon leur propre esprit inventif, créant ainsi la tradition de délicieuses crèmes glacées ainsi que des sorbets qui se rapprochent le plus des glaces à la neige de l’antiquité.

Ma Sicile est une métaphore..Exactement comme le titre du livre interview que j’ai ècrit en 1979 avec l’écrivain Leonardo SciasciaLeonardo Sciascia pour les éditions Stock et qui a été traduit en italien chez Mondadori.

Je l’ai dècouverte , la Sicile,en 1975, j’avais rendez vous avec Sciascia , justement, qui venait d’accepter d’etre candidat “indèpendant” sur les listes du Parti communiste pour les municipales à Palerme. Et cela excitait beaucoup la rèdaction du Nouvel Observateur : comment un écrivain critique, sceptique meme, pouvait tout à coup se lancer dans la politique ?En Sicile en plus ?

La ville de Naples est située dans un golfe entre le Vésuve et la région volcanique des Champs Phlégréens, un cadre célèbre qualifié de « paysage le plus enchanteurs au monde ». Cette baie naturelle attire les visiteurs depuis les premiers grecs qui arrivèrent sur l’île de Pithekusa (aujourd’hui Ischia) pour fonder ensuite la nouvelle ville de Néapolis.Galleria Umberto I

Les somptueuses villas dissimulées, les falaises à pic sur la mer et les paysages qui surplombent la mer ont fait de cet endroit un lieu de villégiature très prisé par les antiques Romains qui venaient s’y reposer et se divertir. En effet, les Romains donnèrent à la colline de Néapolis le nom de Pausilypon (aujourd’hui appelée Posillipo), qui signifie « répit de tout souci ». À Posillipo, on peut aussi visiter la Crypte Néapolitaine qui abrite la tombe de Virgile.